samedi 2 mai 2009

L'univers et le point de vue

Ouvrez un dictionnaire et regardez la définition d'univers. Vous allez vous rendre compte qu'il n'y en a pas une définition claire et précise, mais une multitude de définitions liées à des domaines particuliers. Ces domaines étant eux-mêmes subdivisibles.

D'où que nous regardions, notre vision de "l'univers" change. Si nous regardons une statue, nous nous positionnons autour d'elle. Si l'on interroge les observateurs sur leur point de vue, l'un dira "la statue a une superbe paire de seins, l'autre lui répondra "Ah, mais non, la statue a une superbe paire de fesses".

Cela signifie que le point de vue de l'observateur limite l'objet observé. Comme il nous est impossible d'avoir tous les points de vue en même temps, notre point de vue est déterministe. De ce fait, le point de vue tue la "superposition d'états" de l'objet observé. C'est comme si on écrasait la pluralité dimensionnelle de l'objet observé, tout comme prendre une photo abolit la dimension temporelle et une des dimensions spatiales.

En ce qui concerne l'univers, le point de vue de l'observateur est faussé, parce que nous le définissons comme si nous pouvions lui être extérieur. Nous n'avons qu'un point de vue intérieur, et ce point de vue implique qu'il est forcément réducteur, puisqu'une part du contenu ne peut définir le contenant et tout son contenu.

Il s'en suit que le terme "univers" est un fourre-tout qui recouvre l'ensemble de nos observations à son sujet, tout comme le terme "Dieu" est un fourre-tout que l'on déduit de l'existence de l'univers.

Sommes-nous objectifs ? Par rapport à notre point de vue, c'est possible. Mais notre objectivité n'égalera jamais celle de l'univers lui-même, puisque celui-ci regroupe tous les points de vue possibles.

Quant à "Dieu", il n'y a pas grand chose à en dire, sauf qu'il est la causalité première, et encore, c'est un "universalomorphisme", car notre regard sur "Dieu" ne peut dépasser celui de l'univers, or comme l'univers est inscrit, de notre point de vue, dans la causalité, il ne peut détecter sa source, sauf à être "Dieu" lui-même.

- Si "1" = "0" aucun nombre n'existe.

- Si "1" possède une valeur intrinsèque, tous les nombres existent et sont des multiples de "1" et sont intriqués avec lui.

- Chaque nombre peut devenir l'unité d'une infinité de nombres qui sont intriqués avec lui, mais sans la valeur "originelle" de "1", aucune intrication n'est possible.

Pour paraphraser Descartes, je dirais : « Nous pensons, donc nous sommes intriqués à une "réalité" ».

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