samedi 2 mai 2009

La notoriété

Albert Einstein : « Avec la gloire, je deviens de plus en plus stupide, ce qui, je le reconnais, est un phénomène très courant ».

La notoriété donne à l'homme un poids qu'il n'aurait pas sans elle. Ce poids, il faut le porter. Visiblement, Il prend plus d'énergie qu'il n'en donne, mais il en donne tout de même beaucoup. Sans cette notoriété, la portée de certains de ses propos humanistes n'aurait pas eu plus de poids, auprès des décideurs de la planète, que l'avis du premier homme de la rue.

Scientifiquement, je ne sais pas si cette notoriété lui a tant rapporté. Ses théories se suffisaient à elles-mêmes, probablement. Cependant, il est certain que sa notoriété de savant et d'humaniste a promu l'intérêt du public pour ces deux domaines de l'activité humaine.

Si Albert Einstein vivait aujourd'hui, il aurait sûrement fait l'analogie ironique entre la fonction du boson de Higgs, qui donne leur masse à d'autres particules et ce public qui lui donnait cette importance sans même comprendre ses théories.

Nietzsche (Friedrich) - Citations & Contre-citations

Nietzsche ne proposant qu'une vision restreinte à l'individu, ses citations qui courent les rues doivent être remises dans leur contexte restreint. Ce contexte est exempt de générosité à autrui et est l'expression de sa vision du combat perpétuel que l'individu enfermé en lui-même doit livrer contre ce qui n'est pas lui.

Dans une vision humaniste, donc considérant l'homme dans une relation cohérente avec le principe de réciprocité qui implique l'égalité intrinsèque de chaque être humain, je contre-citerai Nietzsche afin de dénoncer ses ambivalences.

Si vous prétendez à être humaniste, dépensez pour l’autre le surplus de force qui vous en dissocie et dont il a tant besoin. Vous ne devez pas devenir un surhomme, vous devez devenir un homme intégré dans une réalité humaine, rien de plus.

Elisabeth Badinter

Elisabeth Badinter - extrait de "L’Un est l’autre" :
« À ce jour, une seule différence subsiste, mais essentielle : ce sont les femmes qui portent les enfants et jamais les hommes. »

Les progrès de la science font que la femme n'a plus besoin, désormais, de l'homme pour se reproduire. Cette indépendance lui confère une supériorité réelle. Les femmes peuvent donc maintenant choisir de produire des reines ... ou des esclaves châtrés pour les servir.

Le prochain Adolf Hitler sera une femme, et elle supprimera ou procédera à la vasectomie de la moitié de l'humanité. Portez la burka, messieurs, ou cachez vos attributs.

Ce salopard de Dieu était une femme (ironie)

L'univers et le point de vue

Ouvrez un dictionnaire et regardez la définition d'univers. Vous allez vous rendre compte qu'il n'y en a pas une définition claire et précise, mais une multitude de définitions liées à des domaines particuliers. Ces domaines étant eux-mêmes subdivisibles.

D'où que nous regardions, notre vision de "l'univers" change. Si nous regardons une statue, nous nous positionnons autour d'elle. Si l'on interroge les observateurs sur leur point de vue, l'un dira "la statue a une superbe paire de seins, l'autre lui répondra "Ah, mais non, la statue a une superbe paire de fesses".

Cela signifie que le point de vue de l'observateur limite l'objet observé. Comme il nous est impossible d'avoir tous les points de vue en même temps, notre point de vue est déterministe. De ce fait, le point de vue tue la "superposition d'états" de l'objet observé. C'est comme si on écrasait la pluralité dimensionnelle de l'objet observé, tout comme prendre une photo abolit la dimension temporelle et une des dimensions spatiales.

En ce qui concerne l'univers, le point de vue de l'observateur est faussé, parce que nous le définissons comme si nous pouvions lui être extérieur. Nous n'avons qu'un point de vue intérieur, et ce point de vue implique qu'il est forcément réducteur, puisqu'une part du contenu ne peut définir le contenant et tout son contenu.

Il s'en suit que le terme "univers" est un fourre-tout qui recouvre l'ensemble de nos observations à son sujet, tout comme le terme "Dieu" est un fourre-tout que l'on déduit de l'existence de l'univers.

Sommes-nous objectifs ? Par rapport à notre point de vue, c'est possible. Mais notre objectivité n'égalera jamais celle de l'univers lui-même, puisque celui-ci regroupe tous les points de vue possibles.

Quant à "Dieu", il n'y a pas grand chose à en dire, sauf qu'il est la causalité première, et encore, c'est un "universalomorphisme", car notre regard sur "Dieu" ne peut dépasser celui de l'univers, or comme l'univers est inscrit, de notre point de vue, dans la causalité, il ne peut détecter sa source, sauf à être "Dieu" lui-même.

- Si "1" = "0" aucun nombre n'existe.

- Si "1" possède une valeur intrinsèque, tous les nombres existent et sont des multiples de "1" et sont intriqués avec lui.

- Chaque nombre peut devenir l'unité d'une infinité de nombres qui sont intriqués avec lui, mais sans la valeur "originelle" de "1", aucune intrication n'est possible.

Pour paraphraser Descartes, je dirais : « Nous pensons, donc nous sommes intriqués à une "réalité" ».